Aujourd’hui en Suisse, nous fêtons le lundi du Jeûne Fédéral, jour férié dans tous les Cantons protestant.
Juste pour comprendre ce rituel, remontons dans le temps si vous le voulez bien :
Les origines :
Les jours de jeûne et de pénitence ordonnés par les autorités en certaines circonstances remontent au Moyen Age tardif. Les raisons qui motivaient de telles célébrations étaient fort diverses : guerres ou menaces de conflits, maladies et épidémies, cataclysmes naturels, perspectives d’avenir très sombres. Les exercices pénitentiels étaient accompagnés de processions et de pèlerinages.
L’attitude de la Réforme :
La Réforme semble tout d’abord avoir eu un moment d’hésitation à l’égard de ces jours de pénitence. Mais les cantons protestants comme Zurich, Berne ou Genève leur redonneront droit de cité à l’occasion de famines (Zurich en 1571 et Genève en 1611), de guerres (Guerre de Trente ans, entre 1618 et 1648) ou d’épidémies de peste (Berne en 1565 et 1577). Les magistrats genevois acceptent de publier un jeûne à l’occasion de la peste en disant : « On est par trop froid à servir Dieu ». A Genève toujours, un jeûne est célébré après le massacre de la Saint-Barthélémy (1572) et après l’Escalade (1602).
Face aux malheurs, on augmenta parfois le nombre de jours de jeûne : le jeudi fut par exemple déclaré jour de jeûne hebdomadaire à Berne, en 1577. On en vint aussi à réduire au minimum les apprêts des repas les jours de pénitence. Jusqu’à une certaine heure de la journée, il était interdit de boire et de manger ; les auberges étaient fermées. De là, la tradition de la tarte aux pruneaux dans plusieurs cantons comme seul élément de repas à midi.
Les jours de jeûne ont été l’occasion parfois de célébrer des fêtes de reconnaissance et de repentance, à la manière de ce que l’on trouve déjà dans l’Ancien Testament avec le peuple d’Israël. C’est ainsi que les cantons protestants organiseront un jeûne de reconnaissance à l’occasion de la victoire du roi protestant Gustave II Adolphe de Suède à Lützen, en Allemagne (1632).
Alors depuis ce temps la coutume a voulu que ce jour, des gâteaux aux pruneaux soient présents sur toutes les tables en guise de repas.
Voici celui que j’ai confectionné à cette occasion
Par contre ce matin nous sommes allés travailler nos fifilles pour des exercices d’obéissance et la quête systématique.
Tout d'àbord une petite promenade de santé pour Dame Aïcha
Notre Pearl que conduisait Charles, n’était pas du tout à son affaire en voyant un peu plus d’espace entre un petit champ de chaume et un petit champ d’herbe, avec de chaque côté l’orée de la forêt. Vous pensez bien que ça sentait trop bon le chevreuil et le nez collé au sol elle n’entendait rien de ce que lui disait son maître. Elle obéissait qu'à son nez qui lui indiquait des émanations plus intéressantes.
Départ sur le terrain
J'ai une bonne odeur par là ! Devinez sur quoi ? Un trou de taupe
Notre Blue que je conduisais était à peine mieux, quoique très attirée par le large s'en allait en liberté totale au grés de son nez. Retour quand même après une bonne excapade. En obéissance, par contre, elle était plus à mon écoute.
Blue en avant au galot
Il faut absolument qu’elles se mettent au diapason, car samedi prochain c’est l’ouverture de la chasse en France où nous sommes invités à chasser. Comment ça va se passer ???
Vous en saurez plus la semaine prochaine à ce sujet...